Transe, musique, liberté, autogestionUne immersion de douze ans dans le monde
des free parties et des teknivals
Guillaume Kosmicki
Cet article s’agence sous forme d’un bilan de douze ans passés dans le monde
de la techno, de 1994 à 2006. C’est plus précisément de celui de la techno
clandestine et contestataire qu’il s’agit, dont les manifestations festives, les free
parties 1 et les teknivals 2, ont conduit l’auteur à travers toute l’Europe, en France
en premier lieu, mais aussi en Espagne, en Italie, en Allemagne, en Hongrie, en
Slovaquie, en République tchèque et en Pologne, sur la piste des travellers 3. A
l’image de la recherche qui a été menée, on se concentrera dans un premier
temps sur une analyse des rapports particuliers qu’entretiennent les participants
de ces fêtes avec la musique qui les rassemble, et principalement sur les phénomènes
de transe, constitutifs de ces événements. Nous nous attacherons ensuite
au sens attribué aux pratiques particulières de la free party, en précisant quelles
sont les valeurs et les croyances des acteurs de ce mouvement social entièrement
consacré à la musique.
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